Campagne consentement – partie 1
En 2015 et 2016, l’ESE a lancé deux campagnes sur le thème du consentement ayant pour objectif d’engager une réflexion chez les jeunes à la notion de consentement sexuel comme préalable à une relation égalitaire et respectueuse entre les personnes. Cette campagne met en image et en question ces situations de « zone grise » où les personnes ont été plus ou moins insidieusement contraintes à céder sans mots et sans désirs. Focus, en deux parties, sur les visuels de cette campagne dont le franc succès auprès des étudiants et des plus jeunes repose sur l’originalité de leur approche et l’implication forte des étudiants à leur conception.
Cette affiche permet de rappeler qu’il n’y a aucune obligation sexuelle dans le cadre du couple. Elle a pour vocation d’amener les personnes à être à l’écoute de leur partenaire en respectant et en acceptant son refus :
« ON EST EN COUPLE, TU M’AS DIT NON. PUIS-JE INSISTER ? NON »
Ne pas respecter un refus à un acte de nature sexuelle est soit un viol, soit une agression sexuelle. Du point de vue de la loi, le fait d’être agressé au sein du couple est une circonstance aggravante.
Le consentement ne peut être soumis à des contraintes, qu’elles soient morales, économiques, physiques, psychologiques, conjugales, familiales, sociétales.
« CÉDER N’EST PAS CONSENTIR ».
Céder, quelles que soient les raisons, peut être à l’origine d’un mal-être, de souffrances, de symptômes post-traumatiques. Cette scène permet d’évoquer le moment intime d’un couple où peuvent se jouer : la domination explicite ou supposée au sein du couple (physique, chantage affectif), l’interrogation sur les limites de chaque partenaire en matière de sexualité et/ou la pression sociale qui pousse à adopter certaines pratiques.
Cette affiche permet de mettre en avant la possibilité de changer d’avis à tout moment, que la personne soit à l’initiative ou non de l’acte de séduction.
Le consentement se joue à chaque étape, flirter n’est pas consentir à un rapport sexuel.
Le fait d’avoir déjà eu un rapport sexuel consenti dans le passé ne donne pas le droit de se dispenser du consentement pour le prochain rapport sexuel ou pour davantage de proximité physique.
Le consentement est contextuel, temporaire, fluctuant ; il n’est pas figé. Il peut donc être retiré à tout moment.
Je tiens mon prénom du chanteur préféré de ma mère, Frédéric François. Ce casanova sicilien disait certes de faire l’amour à l’italienne, mais moi je vous explique comment le faire à la safe !
*personnage fictif imaginé par l’équipe de l’ESE
